Ma dernière bravade serait
pour le monde que j'ai toujours aimé
même et surtout d'ailleurs
(comme il fallait)
sans me l’avouer.
Ça ne sera pas un pleure
tel le cri
avec lequel on écrit
sur l’air notre note de naissance,
il va ressembler plutôt à un
voeux de bonne chance
à chacun qui y restera
sans manquer ni un des adressés:
il s’étalera tel un tir sournois
sur le blanc plus noir
de probabilité numéro 1
du cu viel borgne appelé hasard.
Ma voix alors se répandra
bien au-delà de la
portée des mes ongles
et débordera vers
mêmes les vers
plus insensés
comme une épitaphe raclée
par force de leur incompétence
sur le mur sans bornes du monde.
Et, ainsi, arrivé,
malgré moi le détestable instant
mes derniers mots peut-être seront:
Que ça a été
vachement bon
survivre à cette aventure
sans ceinturon
d’être vivant!
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